dimanche 23 mai 2010

22 mai 2010

De retour à Montréal !

Merci à tous d'être venu nous lire, ça nous a fait un petit chaud au coeur de vous savoir avec nous durant le voyage ! Merci aussi à ceux qui ont pris le temps de commenter quelques fois, ça nous donnait l'impression de ne pas se casser en quatre pour trouver Internet pour rien et que ça vous plaisait :-)

Le trajet fut long et l'avion a même décollé en retard d'une heure (durant laquelle nous étions quand même assis dans l'avion... Ahhh!). Mais il semblerait que le 25 mai il va y avoir une grève à l'aéroport de Rome. Chanceux, vous dites ? Oh que oui !

Que c'est bon d'être à Montréal, dans un lieu connu et retrouver tous nos repères. Sur ce, je vais aller retrouver mon oreiller...

Je vous dis à la prochaine :-)

21 mai 2010

Dernière journée officielle du voyage. Nous nous sommes rendus au Vatican aujourd'hui. Quel périple ! Les rues de Rome sont pire qu'un labyrinthe. Il semblerait que le principe des rues parallèles ne se soit pas rendu jusqu'ici. Nous avons eu énormément de difficulté à trouver l'endroit (et ensuite à revenir à notre hôtel). Nous avons visité la Basilique Saint-Pierre ainsi que les musées du Vatican (qui incluent la Chapelle Sixtine). Nous avons ensuite bifurqué pour aller voir le Panthéon qui, évidemment, était en réparation et on ne pouvait voir que sa moitié de gauche. Qui a dit évidemment ?

En plus, il y avait encore une marée de gens partout. La file pour entrer à la Basilique Saint-Pierre était interminable. Et je ne peux même pas vous décrire à quel point j'en ai marre de marcher à longueur de journée (aujourd'hui seulement, 9 heures de marche sans arrêt). Je veux mon lit ! Ma cuisine ! Me faire à manger !!... Les restos.... pu capable !

La seule chose qui m'arrête dans mon désir de revenir à la maison, c'est le trajet qui nous attend. 6000 beaux kilomètres d'avion. Ça va être long...

Rapidement :

Nous avons trouvé du jus de kiwi - pomme - lime en Italie. Je sens qu'il va me manquer une fois de retour à Montréal.

J'ai retrouvé ma sacoche à Rome, nous nous sommes réconciliées et je l'ai ramenée avec moi dans mes valises. :-) C'était le destin !!!!

À Rome, le réveil-matin n'est pas nécessaire. Dès l'heure de pointe, les automobilistes se mettent
à klaxonner agressivement sans arrêt pour tout et pour rien.

Nous avons soupé avec une amie de la famille de Gaspard ce soir et c'était fort agréable. Nous sommes allés dans un restaurant qui, pour une fois, était hors de la zone touristique. Difficile de le savoir lorsqu'on est un étranger ! Une soirée qui faisait un peu changement de notre voyage et qui terminait en beauté notre séjour en Italie. On nous a également confirmé qu'il n'y avait pas eu un mois de mai aussi égoïste au niveau du beau temps en Italie depuis belle lurette ! Et puis que normalement, en mai, les gens se baignent et la chaleur règne. C'est quand même un peu rassurant...

Finalement, les gélatos, c'est pas si terrible que ça. C'est sur que c'est meilleur que la crême glacée molle qui se vend au sommet du Mont-Royal. Mais pour les amateurs de glaces, le péché glacé de la rue Mont-Royal "own" les italiens :-)

Sur ce, je boucle mes valises et me dirige vers l'aéroport de Fiumicino pour treize heures infernales. À bientôt !

jeudi 20 mai 2010

20 mai 2010

Première journée à Rome. Aujourd'hui, pour la troisième journée consécutive, nous avons eu du beau temps ! Nos vestes de laine et nos imperméables sont bien heureux de ce repos.

Nous avons eu le déjeuner le plus cher de nos vies. Pour deux patisseries (quand même pas si grandes là, un genre de croissant à la confiture d'abricot) avec deux jus d'orange fraîchement pressées et un espresso, nous avons eu une facture de 30 euros (40$) ! C'est plus que ce que ça nous a coûté pour souper hier soir. J'imagine que c'est le prix à payer pour manger devant une vieille bâtisse touristique.

Nous nous sommes promenés dans la ville et avons vu plusieurs vieilleries datant de l'Empire Romain. Disons qu'après avoir visité Pompei pendant une journée, nous en avions soupé des ruines et des batiments en décrépitude. D'autant plus que le Colisée était également en réparation ! De plus, tous les batiments ici sont protégés par des clotures et on sent bien que ce n'est pas tant pour protéger les monuments des gens, mais bien pour empêcher ces derniers d'y accéder sans payer. En plus, il y a des citoyens déguisés en gladiateurs un peu partout qui nous appellent pour prendre des photos avec eux. Il y a les charriots qui proposent des balades à cheval comme dans le Vieux-Montréal. Ou encore un monument qui charge 7 euros par personne pour prendre l'ascenseur de deux étages et pouvoir profiter d'une vue sur la ville du haut de son toît. On se sent comme dans un parc d'attraction où tout le monde tente de nous soutirer nos sous.

Je ne vous dis même pas à quel point c'est également bondé de gens. Le Colisée, la fontaine de Trevi, la Piazza Spagna... Arf ! Pour ma part, je commence un peu à être blasée des foules et j'ai hâte de retrouver la tranquilité. C'est sans compter que pour traverser une rue en Italie, notre survie repose entièrement sur un acte de foi, car les feux de circulation se font rares et les voitures ne s'arrêteront pas nécessairement d'elles-mêmes pour laisser passer les gens. Il faut donc invoquer les Saints, faire une petite prière et mettre le pied dans la rue en espérant que les voitures vont nous laisser passer. À 21 ans, je n'ai jamais eu aussi peur de traverser des rues !

Il paraît qu'il y a des tours de nuit à Rome pour visiter et que les bâtiments sont illuminés pour l'occasion, nous allons donc peut-être aller y jeter un oeil après le souper. Peut-être y aura-t-il aussi moins de gens que durant le jour...

Demain est la dernière journée officielle du voyage. J'appréhende déjà l'énorme trajet du retour et le décallage horaire. Au moins, à l'aller, il y avait l'excitation du voyage à venir. Là, c'est une pile de linge sale qui m'attend :-)

P.s. : je ne mangerai plus jamais de Proscuitto. Promis, juré, craché. Ewwwww !!!!

Nous étions au restaurant ce soir et avons pris pour la deuxième fois de notre voyage l'entrée "Proscuitto & Melone", soit des tranches de proscuitto accompagnées de cantaloup. Nous sommes en train de manger lorsque je vois à ma gauche une patte entière d'animal qui repose dans une espèce de trancheuse barbare. Je compare visuellement la tranche de proscuitto qui est dans mon assiette à ce que je vois de la patte qui a été découpée sur la longueur. Disons que c'était assez similaire pour que je comprenne l'origine de ce qui se trouvait devant moi. Arf!

mercredi 19 mai 2010

19 mai 2010 - Mer 2, Gravol 1, Laurianne 0

Allô !!!

Nous avons quitté la splendide île de Capri pour nous rendre à Rome. Il est presque 10h00 et nous nous installons dans notre hôtel.

Je tiens à vous partager une petite anecdote : la plupart de nos hôtels nous avaient promis une connection Internet. Or, chaque fois que j'ai écris ici , les connections étaient tellement mauvaises que j'étais toujours dans un petit coin de la pièce à tenter de trouver un endroit où je capte Internet. Par exemple, hier je devais m'installer sur une chaise en face de la porte, dans le coin de la chambre. En ce moment, je suis assise par terre devant la porte d'entrée :-) Ah ces italiens !


Ce matin nous sommes partis tôt vers la Grotte Bleue, célèbre attraction de Capri. La chance semble être avec nous, car nous avons su qu'elle n'était pas accessible dans les cinq derniers jours en raison des conditions climatiques et qu'elle venait tout juste de réouvrir aujourd'hui ! Plutôt que de traverser l'île en entier, nous optons pour un genre de bateau-taxi qui est à la marina. Je tente donc le coup pour une nouvelle promenade en mer ! Le trajet prend environ 20 minutes et je m'en sors plutôt bien. Toutefois, arrivés à la Grotte Bleue, nous nous apercevons qu'il n'y a pas de quai et que nous ne pouvons débarquer du bateau. Il y a des barques qui viennent chercher des groupes de personnes pour les emmener dans la grotte puis reviennent au bateau. En plus, il y a au moins 8 autres bateaux comme le nôtre qui sont déjà là à attendre. Alors nous apprenons que nous devons rester ainsi plusieurs dizaines de minutes pour attendre notre tour. Or, le trajet de la marina à la grotte s'était bien déroulé, mais là, de devoir rester immobile à balloter au gré de la mer... Arf ! Gaspard averti le propriétaire du bateau que je ne me sens pas très bien. Ce dernier nous dit d'attendre 20 minutes et que ce sera fini. Ok, je crois tenir le coup...



35 minutes plus tard, alors que la situation n'a pas changé, mon estomac décide qu'il n'en peut plus de ce traitement et décide de se vider de son contenu sur le côté du bateau et dans la mer. Le type comprend que je ne vais vraiment pas bien et me fait venir une barque pour aller me déposer sur terre. Après un peu de repos, nous réussirons tout de même à visiter la Grotte Bleue, qui était très belle, mais rien de spectaculaire non plus. 2 à 0 pour la mer !



À la sortie de la Grotte Bleue, nous faisons la rencontre d'une madame du Nouveau-Brunswick fort sympathique. Elle attend son groupe de voyage à l'extérieur, car elle a un grave problème de vertige qui la paralyse (Capri n'est donc pas l'endroit idéal pour elle). Elle sympathise avec mon mal de mer et me fait cadeau d'une gravol pour mon chemin du retour, que j'accepte avec joie.

Nous nous rendons ensuite au mont Solaro. J'y ai vu des paysages magnifiques et les mots me manquent pour vous les décrire. Les photos ne réussissent pas à refléter la beauté de ce que nous avons vu. C'est probablement l'endroit le plus élevé où je suis allée également :-)



Nous courons ensuite pour attraper le ferry qui nous mènera de Capri à Sorrento (chemin le plus court en mer!). Nous sommes arrivés deux minutes avant le départ au quai, sans quoi nous aurions dû attendre une heure supplémentaire. Le trajet se déroulera sans encombres : vingt minutes de mer où je file le parfait bonheur. Le bateau est plus stable, plus rapide et je suis armée d'une gravol. Un point pour la gravol, c'est donc 2-1 pour la mer.



Une fois à Sorrento, une surprise nous attend : l'équivalent de 80-90 marches pour atteindre le haut de la ville où se situe la gare. Difficile pour nous d'attraper un autobus qui fait la navette entre le port et la gare : les italiens nous dépassent en ligne et nous volent notre place (récurrent dans notre voyage... l'une des raisons pour lesquelles je vous dis qu'ils sont mal élevés). Nous devons donc monter les escaliers si nous voulons nous dépêcher et ne pas avoir à attendre de prochains autobus où nous aurons une place. Je suis déjà épuisée et Gaspard entreprend de monter nos deux valises (assez grosses et lourdes). Alors qu'il a déposé la sienne sur un palier et revient chercher la mienne, un bon samaritain entreprend de nous aider et montera la valise de Gaspard au sommet tandis que Gaspard trimballe la mienne :-) Nous remercions chaleureusement ce jeune homme qui s'est fait prendre au piège, car il ne croyait pas que la valise était aussi lourde :-) (En passant, il n'était pas italien, mais bien français, donc la règle des italiens qui sont mal élevés continue de s'appliquer).

Nous attrapons de justesse un train qui quitte vers Naples. Une fois à Naples, nous réalisons que le train que nous voulons prendre quitte dans exactement 3 minutes et que nous avons un étage à monter, les billets à acheter et à composter et aussi rejoindre notre place dans le train. Nous tentons le tout pour le tout en courant à travers la gare tels des lièvres égarés, car si nous ratons le train nous devrons attendre une heure supplémentaire. Par la magie des choses, nous arrivons à attraper le train ! Celui-ci part avec 6 minutes de retard... Ouf! :-)

Maintenant, nous allons manger :-)
Ma première impression de Rome : je me sens un peu plus chez moi, ça semble fonctionner davantage comme Montréal.. Ahhhh que j'ai hâte de me cuisiner quelque chose à manger ! (Si si , mama, on mange quand même les pastas aux crevettes... tu as la recette ??)

À demain !

mardi 18 mai 2010

18 mai 2010

Aujourd'hui était notre première journée de beau temps !!!



Il a fait chaud et soleil dès le matin et la température s'est maintenue toute la journée sans l'ombre d'une goutte de pluie. J'ai même attrapé un petit coup de soleil ;-)
Nous sommes donc vraiment très contents de notre journée. Nous avons été faire de la randonnée sur l'île de Capri et nous avons entre autres visité la Villa Jovis ainsi qu'une maison inhabitée qui a une vue sur la mer assez extraordinaire. Nous n'avons pas eu le temps de faire tout ce que nous avions prévu, alors nous avons décidé que si la température nous le permet demain, nous passerons encore une journée à Capri et prendrons le chemin vers Rome plus tard en soirée (nous étions sensés rentrer plus tôt à Rome à l'origine). Nous aimerions bien aller visiter la "Grotta Azzura" et nous rendre au sommet du mont Solaro à Anacapri (la ville voisine, qui est également sur l'île). De même, nous avons décidé de changer notre chemin du retour. Plutôt que de prendre le ferry Capri-Naples, nous allons prendre celui qui fait la traversée Capri-Sorrento, car le chemin est plus court (pour vous expliquer, on voit déjà Sorrento de l'île de Capri, alors que Naples n'est pas visible). Nous prendrons ensuite le train de Sorrento jusqu'à Naples, puis de Naples à Rome. Nous nous éviterons ainsi peut-être plus d'une demie-heure de bateau... Cela nous demande un peu plus d'improvisation, mais de toute façon ne dit-on pas que tous les chemins mènent à Rome ? ;-)



Sinon, notre trajet d'aujourd'hui nous a mené à la rencontre de plusieurs dizaines de petits lézards et trois chèvres. Notre journée était relativement normale jusqu'à ce que nous nous rendions au restaurant pour souper il y a à peine deux heures. Nous empruntons un chemin que nous n'avions pas encore pris jusqu'ici pour nous rendre au centre de la ville de Capri. Pour vous expliquer rapidement, le centre de la ville est au sommet d'une montagne et la marina, à la base. En supposant que nous divisions la montagne en "étages", notre hôtel serait au deuxième étage et le sommet au cinquième. C'est quand même toute une montée ! Une fois au "quatrième étage", nous avons croisé un petit restaurant isolé et avons décidé de nous y arrêter pour manger. Le fait de se sauver la montée jusqu'au "cinquième" m'a encouragé à opter pour ce restaurant :-). Alors nous nous assoyons et le serveur s'empresse de nous demander ce que nous désirons boire - sans même nous offrir la carte des breuvages (parce qu'en Italie, il faut même payer les verres d'eau, et hier nous avons pris 0,75 L d'eau qui nous a coûté l'équivalent de 8$ canadien...!!!). Nous prenons donc de l'eau en nous croisant les doigts pour le prix ... Il nous emmène ensuite la carte des vins. Là, ça fait peut-être dix minutes que nous sommes assis et si vous avez bien remarqué, nous n'avons pas encore le menu. (Nous ne l'aurons jamais en fait). Il nous emmène un panier de pain et de biscottes, de même qu'une petite assiette avec des bouchées chaudes (qu'il nous affirme être un "compliment du chef").

À ce moment-là, je commence à trouver le tout assez bizarre. Le serveur agit très normalement alors que nous n'avons aucun menu et nous faisons un peu semblant de trouver la situation normale. Il est trop tard pour rebrousser chemin et s'enfuir à toute jambe, car nous avons déjà entamé l'eau et le pain. Le hamster dans ma tête roule à pleine vitesse et je me dis "qu'est-ce que c'est ça". Il faut que je vous précise aussi que le serveur en tant que tel est "weird". Il est le sosie de Jean Charest, a un drôle d'accent italien (comme si Jean Charest s'improvisait italien en fait), il louche et porte un veston trop grand pour lui. Alors sans nous emmener le menu, il se ramène avec un plateau où sont disposés des poissons morts et autres crustacés entiers, crus. Là, le hamster patine. Il commence à nous parler des repas de poissons que le restaurant offre ce soir. Toujours sans menu ! J'échange un regard rapide avec Gaspard et je crois y voir qu'il ne comprend pas plus que moi ce qui se passe. Je cherche une façon simple de me sortir de la situation "plateau de poisson et crustacés" et alors qu'une idée me vient en tête, Gaspard m'enlève les mots de la bouche en déclarant que nous sommes tous les deux végétariens. Alors le type se confond en excuse et débarrasse avec ses poissons. Je n'ai jamais été aussi heureuse d'être végétarienne.

Alors il revient à la charge, sans nous emmener de repas et en nous faisant des propositions sur ce que nous aimerions manger. Une chance pour nous que nous avions regardé le menu avant d'entrer au restaurant et que nous savions ce que nous voulions, parce que j'aurais fais une crise d'hystérie. Ça s'est terminé avec une erreur dans la commande (évidemment, quand c'est un menu vocal), mais on s'en est bien tirés. Il nous fallait bien un moment bizarre de la journée !

lundi 17 mai 2010

17 mai 2010

Aujourd'hui, c'était une journée en deux temps.

Nous devions prendre le traversier pour nous rendre à Capri. Or, les prix divergent selon l'heure à laquelle nous prenons le traversier. Par exemple, si on le prend à 7h30 du matin, on peut sauver 20$ pour deux personnes. Si on calcule aller-retour, ça fait quand même 40$. 7h30 nous semblait un peu tôt pour quitter l'hôtel alors nous avons décidé de flâner au lit pour récupérer le sommeil qui nous manque grandement et prendre le traversier de 12h50 qui était également à bas prix.

Nous quittons donc vers 11h30 pour nous rendre à la Marina. Le chemin sera plus ardu que prévu, car comme nous vous l'avons déjà expliqué, Naples est un vrai bordel. Pour quelqu'un comme moi qui aime l'organisation et la planification, Naples est l'enfer sur Terre. Quand je m'y promène, j'ai envie de me mettre en boule dans un coin et de pleurer "Montréal ! Montréal !". En l'espace de quinze minutes, soit le temps requis pour se rendre au Port, nous avons passé proche de se faire rouler dessus une bonne dizaine de fois, dont une par les policiers. C'est vraiment une ville sympathique ... Il est facile aussi de passer proche de se faire rouler dessus puisqu'il faut régulièrement marcher dans la rue en raison des automobiles stationnées sur le trottoir (?!).

Nous arrivons donc de peine et de misère à la Marina où c'est également le bordel pour trouver l'endroit où nous devons nous rendre. Nous réussissons à acheter nos billets et embarquons à bord du traversier. C'est maintenant le moment de vous dire que par le passé j'ai pris le traversier Québec-Levy et celui de Kingston sans problèmes. Toutefois, lorsque nous sommes allés à Punta Cana, le catamaran m'a rendu malade. Je suis donc incertaine face à notre traversée et je ne sais pas à quoi m'attendre. Le bateau est immense alors je me dis que les circonstances ne sont pas propices au mal de mer.

Les vingt premières minutes de la traversée, Gaspard les a passées sur le pont à prendre des photos à profiter de la vue. Moi, j'étais sur un banc à tenter de contrôler mon estomac qui ne comprenait pas trop ce qui se passait. Pendant l'heure qui suivra, j'ai changé de location pour être en tête-à-tête avec la toilette. Je passerai le restant du trajet assise par terre dans les toilettes publiques et j'ai même mangé la porte de la toilette en pleine tomate en raison des ondulations du bateau. Gaspard a sympathisé avec moi pendant quelques temps en me tapotant le dos et en tentant de me trouver un peu d'eau. Il sympathisera par la suite d'une tout autre façon, en allant occuper à son tour une toilette de l'autre côté du corridor pour le restant du voyage (ce que je ne saurai qu'à la toute fin, puisqu'il m'avait annoncé qu'il allait prendre l'air sur le pont :-) ).


C'est donc verts que nous sommes arrivés à Capri. Heureusement, l'île est très belle et la température était idéale. Nous avons même eu le temps d'aller faire une promenade et de profiter des paysages. Nous avons été souper dans un restaurant où la bouffe était excellente et où la note était assez élevée (Capri étant au départ un endroit dispendieux), mais 10 euros pour une pointe de tarte.. ahem. Mais nous le méritions je crois :-). Capri est vraiment un bel endroit, mais je vais en parler davantage demain. Pour l'instant, je vais aller me reposer parce que ma toux s'est transformée en pseudo-rhume et je me mouche






Je n'ai pas hâte que le voyage se termine, mais maudit que j'ai hâte de retrouver Montréal ;-)

dimanche 16 mai 2010

16 mai 2010 - Lendemain de veille

Je prend le clavier pour quelques lignes (Gaspard qui vous parle). Juste le temps de vous décrire la ville de Naples un tout petit peu. J'ai visité beaucoup de villes quand même. Les plus sales que j'avais vues jusqu'à présent étaient aux États-Unis (je pense ici à certains coins de New-York ou Boston). Mais Naples vient de redéfinir ce qu'est une ville mal propre dans mon vocabulaire. Voici quelques exemples de bijoux:

- La ville est couverte de graffitis. Pas un mur n'y échappe. Les trains en sont couverts et même les églises son couvertes.
- Les rues sont couvertes de déchets. On y trouve de tout: du poisson mort, des épis de maïs, des vêtements, des vieux gants usés. En marchant, on a vu un italien jeter un mouchoir usé par terre en marchant sans même montrer la moindre hésitation. Il y a des vieux cartons détrempés ici et là, des morceaux de ferraille qui trainent dans les coins. Et je vous parle même pas des déchets "ordinaires" dans lesquels les pigeons s'en donnent à coeur joie. La journée des poubelles? C'est à tous les jours à Naples.
- La ville pue. Pas juste à cause des déchets - je crois que tout le monde ici n'a pas envie de payer pour les toilettes publiques. En plus, je sais pas à quoi carburent les automobiles Italiennes, par moments, c'est irrespirable.
- Naples tiend des marchés aux puces itinérants. Ici et la, il y a des attroupements de noirs et de gitans sur le bord de la rue qui vous vendent un peu de tout ce dont vous ne voulez pas, par exemple de vielles chaussures usagées et leur vieilles bobettes (je ne blague pas). Maman, je t'ai trouvé un beau souvenir d'Italie ;-). Au moins, ça explique le linge qu'on trouvait par terre la première soirée où nous sommes arrivés. Ce n'était donc pas des gens qui avait été enlevés et violés, mais simplement des bagages de touristes volés et revendus à la pièce sur la rue. C'est rassurant.
- À naples, pas besoin de code de la route. Les lumières dans la rue, c'est pour la décoration je crois. On y trouve des rues de cinq voies de large (c'est un estimé puisqu'ils ne jugeait pas nécessaire de dessiner les lignes dans les rues) qu'un piéton traverse tel Moïse qui sépare les eaux.

Bref, Naples me donne l'impression de visiter le cerveau de quelqu'un en lendemain de veille.

P.S. Ça, c'est l'impression d'un gars déjà pas mal bordélique - alors imaginez ce qu'en pense ma douce.