dimanche 23 mai 2010

22 mai 2010

De retour à Montréal !

Merci à tous d'être venu nous lire, ça nous a fait un petit chaud au coeur de vous savoir avec nous durant le voyage ! Merci aussi à ceux qui ont pris le temps de commenter quelques fois, ça nous donnait l'impression de ne pas se casser en quatre pour trouver Internet pour rien et que ça vous plaisait :-)

Le trajet fut long et l'avion a même décollé en retard d'une heure (durant laquelle nous étions quand même assis dans l'avion... Ahhh!). Mais il semblerait que le 25 mai il va y avoir une grève à l'aéroport de Rome. Chanceux, vous dites ? Oh que oui !

Que c'est bon d'être à Montréal, dans un lieu connu et retrouver tous nos repères. Sur ce, je vais aller retrouver mon oreiller...

Je vous dis à la prochaine :-)

21 mai 2010

Dernière journée officielle du voyage. Nous nous sommes rendus au Vatican aujourd'hui. Quel périple ! Les rues de Rome sont pire qu'un labyrinthe. Il semblerait que le principe des rues parallèles ne se soit pas rendu jusqu'ici. Nous avons eu énormément de difficulté à trouver l'endroit (et ensuite à revenir à notre hôtel). Nous avons visité la Basilique Saint-Pierre ainsi que les musées du Vatican (qui incluent la Chapelle Sixtine). Nous avons ensuite bifurqué pour aller voir le Panthéon qui, évidemment, était en réparation et on ne pouvait voir que sa moitié de gauche. Qui a dit évidemment ?

En plus, il y avait encore une marée de gens partout. La file pour entrer à la Basilique Saint-Pierre était interminable. Et je ne peux même pas vous décrire à quel point j'en ai marre de marcher à longueur de journée (aujourd'hui seulement, 9 heures de marche sans arrêt). Je veux mon lit ! Ma cuisine ! Me faire à manger !!... Les restos.... pu capable !

La seule chose qui m'arrête dans mon désir de revenir à la maison, c'est le trajet qui nous attend. 6000 beaux kilomètres d'avion. Ça va être long...

Rapidement :

Nous avons trouvé du jus de kiwi - pomme - lime en Italie. Je sens qu'il va me manquer une fois de retour à Montréal.

J'ai retrouvé ma sacoche à Rome, nous nous sommes réconciliées et je l'ai ramenée avec moi dans mes valises. :-) C'était le destin !!!!

À Rome, le réveil-matin n'est pas nécessaire. Dès l'heure de pointe, les automobilistes se mettent
à klaxonner agressivement sans arrêt pour tout et pour rien.

Nous avons soupé avec une amie de la famille de Gaspard ce soir et c'était fort agréable. Nous sommes allés dans un restaurant qui, pour une fois, était hors de la zone touristique. Difficile de le savoir lorsqu'on est un étranger ! Une soirée qui faisait un peu changement de notre voyage et qui terminait en beauté notre séjour en Italie. On nous a également confirmé qu'il n'y avait pas eu un mois de mai aussi égoïste au niveau du beau temps en Italie depuis belle lurette ! Et puis que normalement, en mai, les gens se baignent et la chaleur règne. C'est quand même un peu rassurant...

Finalement, les gélatos, c'est pas si terrible que ça. C'est sur que c'est meilleur que la crême glacée molle qui se vend au sommet du Mont-Royal. Mais pour les amateurs de glaces, le péché glacé de la rue Mont-Royal "own" les italiens :-)

Sur ce, je boucle mes valises et me dirige vers l'aéroport de Fiumicino pour treize heures infernales. À bientôt !

jeudi 20 mai 2010

20 mai 2010

Première journée à Rome. Aujourd'hui, pour la troisième journée consécutive, nous avons eu du beau temps ! Nos vestes de laine et nos imperméables sont bien heureux de ce repos.

Nous avons eu le déjeuner le plus cher de nos vies. Pour deux patisseries (quand même pas si grandes là, un genre de croissant à la confiture d'abricot) avec deux jus d'orange fraîchement pressées et un espresso, nous avons eu une facture de 30 euros (40$) ! C'est plus que ce que ça nous a coûté pour souper hier soir. J'imagine que c'est le prix à payer pour manger devant une vieille bâtisse touristique.

Nous nous sommes promenés dans la ville et avons vu plusieurs vieilleries datant de l'Empire Romain. Disons qu'après avoir visité Pompei pendant une journée, nous en avions soupé des ruines et des batiments en décrépitude. D'autant plus que le Colisée était également en réparation ! De plus, tous les batiments ici sont protégés par des clotures et on sent bien que ce n'est pas tant pour protéger les monuments des gens, mais bien pour empêcher ces derniers d'y accéder sans payer. En plus, il y a des citoyens déguisés en gladiateurs un peu partout qui nous appellent pour prendre des photos avec eux. Il y a les charriots qui proposent des balades à cheval comme dans le Vieux-Montréal. Ou encore un monument qui charge 7 euros par personne pour prendre l'ascenseur de deux étages et pouvoir profiter d'une vue sur la ville du haut de son toît. On se sent comme dans un parc d'attraction où tout le monde tente de nous soutirer nos sous.

Je ne vous dis même pas à quel point c'est également bondé de gens. Le Colisée, la fontaine de Trevi, la Piazza Spagna... Arf ! Pour ma part, je commence un peu à être blasée des foules et j'ai hâte de retrouver la tranquilité. C'est sans compter que pour traverser une rue en Italie, notre survie repose entièrement sur un acte de foi, car les feux de circulation se font rares et les voitures ne s'arrêteront pas nécessairement d'elles-mêmes pour laisser passer les gens. Il faut donc invoquer les Saints, faire une petite prière et mettre le pied dans la rue en espérant que les voitures vont nous laisser passer. À 21 ans, je n'ai jamais eu aussi peur de traverser des rues !

Il paraît qu'il y a des tours de nuit à Rome pour visiter et que les bâtiments sont illuminés pour l'occasion, nous allons donc peut-être aller y jeter un oeil après le souper. Peut-être y aura-t-il aussi moins de gens que durant le jour...

Demain est la dernière journée officielle du voyage. J'appréhende déjà l'énorme trajet du retour et le décallage horaire. Au moins, à l'aller, il y avait l'excitation du voyage à venir. Là, c'est une pile de linge sale qui m'attend :-)

P.s. : je ne mangerai plus jamais de Proscuitto. Promis, juré, craché. Ewwwww !!!!

Nous étions au restaurant ce soir et avons pris pour la deuxième fois de notre voyage l'entrée "Proscuitto & Melone", soit des tranches de proscuitto accompagnées de cantaloup. Nous sommes en train de manger lorsque je vois à ma gauche une patte entière d'animal qui repose dans une espèce de trancheuse barbare. Je compare visuellement la tranche de proscuitto qui est dans mon assiette à ce que je vois de la patte qui a été découpée sur la longueur. Disons que c'était assez similaire pour que je comprenne l'origine de ce qui se trouvait devant moi. Arf!

mercredi 19 mai 2010

19 mai 2010 - Mer 2, Gravol 1, Laurianne 0

Allô !!!

Nous avons quitté la splendide île de Capri pour nous rendre à Rome. Il est presque 10h00 et nous nous installons dans notre hôtel.

Je tiens à vous partager une petite anecdote : la plupart de nos hôtels nous avaient promis une connection Internet. Or, chaque fois que j'ai écris ici , les connections étaient tellement mauvaises que j'étais toujours dans un petit coin de la pièce à tenter de trouver un endroit où je capte Internet. Par exemple, hier je devais m'installer sur une chaise en face de la porte, dans le coin de la chambre. En ce moment, je suis assise par terre devant la porte d'entrée :-) Ah ces italiens !


Ce matin nous sommes partis tôt vers la Grotte Bleue, célèbre attraction de Capri. La chance semble être avec nous, car nous avons su qu'elle n'était pas accessible dans les cinq derniers jours en raison des conditions climatiques et qu'elle venait tout juste de réouvrir aujourd'hui ! Plutôt que de traverser l'île en entier, nous optons pour un genre de bateau-taxi qui est à la marina. Je tente donc le coup pour une nouvelle promenade en mer ! Le trajet prend environ 20 minutes et je m'en sors plutôt bien. Toutefois, arrivés à la Grotte Bleue, nous nous apercevons qu'il n'y a pas de quai et que nous ne pouvons débarquer du bateau. Il y a des barques qui viennent chercher des groupes de personnes pour les emmener dans la grotte puis reviennent au bateau. En plus, il y a au moins 8 autres bateaux comme le nôtre qui sont déjà là à attendre. Alors nous apprenons que nous devons rester ainsi plusieurs dizaines de minutes pour attendre notre tour. Or, le trajet de la marina à la grotte s'était bien déroulé, mais là, de devoir rester immobile à balloter au gré de la mer... Arf ! Gaspard averti le propriétaire du bateau que je ne me sens pas très bien. Ce dernier nous dit d'attendre 20 minutes et que ce sera fini. Ok, je crois tenir le coup...



35 minutes plus tard, alors que la situation n'a pas changé, mon estomac décide qu'il n'en peut plus de ce traitement et décide de se vider de son contenu sur le côté du bateau et dans la mer. Le type comprend que je ne vais vraiment pas bien et me fait venir une barque pour aller me déposer sur terre. Après un peu de repos, nous réussirons tout de même à visiter la Grotte Bleue, qui était très belle, mais rien de spectaculaire non plus. 2 à 0 pour la mer !



À la sortie de la Grotte Bleue, nous faisons la rencontre d'une madame du Nouveau-Brunswick fort sympathique. Elle attend son groupe de voyage à l'extérieur, car elle a un grave problème de vertige qui la paralyse (Capri n'est donc pas l'endroit idéal pour elle). Elle sympathise avec mon mal de mer et me fait cadeau d'une gravol pour mon chemin du retour, que j'accepte avec joie.

Nous nous rendons ensuite au mont Solaro. J'y ai vu des paysages magnifiques et les mots me manquent pour vous les décrire. Les photos ne réussissent pas à refléter la beauté de ce que nous avons vu. C'est probablement l'endroit le plus élevé où je suis allée également :-)



Nous courons ensuite pour attraper le ferry qui nous mènera de Capri à Sorrento (chemin le plus court en mer!). Nous sommes arrivés deux minutes avant le départ au quai, sans quoi nous aurions dû attendre une heure supplémentaire. Le trajet se déroulera sans encombres : vingt minutes de mer où je file le parfait bonheur. Le bateau est plus stable, plus rapide et je suis armée d'une gravol. Un point pour la gravol, c'est donc 2-1 pour la mer.



Une fois à Sorrento, une surprise nous attend : l'équivalent de 80-90 marches pour atteindre le haut de la ville où se situe la gare. Difficile pour nous d'attraper un autobus qui fait la navette entre le port et la gare : les italiens nous dépassent en ligne et nous volent notre place (récurrent dans notre voyage... l'une des raisons pour lesquelles je vous dis qu'ils sont mal élevés). Nous devons donc monter les escaliers si nous voulons nous dépêcher et ne pas avoir à attendre de prochains autobus où nous aurons une place. Je suis déjà épuisée et Gaspard entreprend de monter nos deux valises (assez grosses et lourdes). Alors qu'il a déposé la sienne sur un palier et revient chercher la mienne, un bon samaritain entreprend de nous aider et montera la valise de Gaspard au sommet tandis que Gaspard trimballe la mienne :-) Nous remercions chaleureusement ce jeune homme qui s'est fait prendre au piège, car il ne croyait pas que la valise était aussi lourde :-) (En passant, il n'était pas italien, mais bien français, donc la règle des italiens qui sont mal élevés continue de s'appliquer).

Nous attrapons de justesse un train qui quitte vers Naples. Une fois à Naples, nous réalisons que le train que nous voulons prendre quitte dans exactement 3 minutes et que nous avons un étage à monter, les billets à acheter et à composter et aussi rejoindre notre place dans le train. Nous tentons le tout pour le tout en courant à travers la gare tels des lièvres égarés, car si nous ratons le train nous devrons attendre une heure supplémentaire. Par la magie des choses, nous arrivons à attraper le train ! Celui-ci part avec 6 minutes de retard... Ouf! :-)

Maintenant, nous allons manger :-)
Ma première impression de Rome : je me sens un peu plus chez moi, ça semble fonctionner davantage comme Montréal.. Ahhhh que j'ai hâte de me cuisiner quelque chose à manger ! (Si si , mama, on mange quand même les pastas aux crevettes... tu as la recette ??)

À demain !

mardi 18 mai 2010

18 mai 2010

Aujourd'hui était notre première journée de beau temps !!!



Il a fait chaud et soleil dès le matin et la température s'est maintenue toute la journée sans l'ombre d'une goutte de pluie. J'ai même attrapé un petit coup de soleil ;-)
Nous sommes donc vraiment très contents de notre journée. Nous avons été faire de la randonnée sur l'île de Capri et nous avons entre autres visité la Villa Jovis ainsi qu'une maison inhabitée qui a une vue sur la mer assez extraordinaire. Nous n'avons pas eu le temps de faire tout ce que nous avions prévu, alors nous avons décidé que si la température nous le permet demain, nous passerons encore une journée à Capri et prendrons le chemin vers Rome plus tard en soirée (nous étions sensés rentrer plus tôt à Rome à l'origine). Nous aimerions bien aller visiter la "Grotta Azzura" et nous rendre au sommet du mont Solaro à Anacapri (la ville voisine, qui est également sur l'île). De même, nous avons décidé de changer notre chemin du retour. Plutôt que de prendre le ferry Capri-Naples, nous allons prendre celui qui fait la traversée Capri-Sorrento, car le chemin est plus court (pour vous expliquer, on voit déjà Sorrento de l'île de Capri, alors que Naples n'est pas visible). Nous prendrons ensuite le train de Sorrento jusqu'à Naples, puis de Naples à Rome. Nous nous éviterons ainsi peut-être plus d'une demie-heure de bateau... Cela nous demande un peu plus d'improvisation, mais de toute façon ne dit-on pas que tous les chemins mènent à Rome ? ;-)



Sinon, notre trajet d'aujourd'hui nous a mené à la rencontre de plusieurs dizaines de petits lézards et trois chèvres. Notre journée était relativement normale jusqu'à ce que nous nous rendions au restaurant pour souper il y a à peine deux heures. Nous empruntons un chemin que nous n'avions pas encore pris jusqu'ici pour nous rendre au centre de la ville de Capri. Pour vous expliquer rapidement, le centre de la ville est au sommet d'une montagne et la marina, à la base. En supposant que nous divisions la montagne en "étages", notre hôtel serait au deuxième étage et le sommet au cinquième. C'est quand même toute une montée ! Une fois au "quatrième étage", nous avons croisé un petit restaurant isolé et avons décidé de nous y arrêter pour manger. Le fait de se sauver la montée jusqu'au "cinquième" m'a encouragé à opter pour ce restaurant :-). Alors nous nous assoyons et le serveur s'empresse de nous demander ce que nous désirons boire - sans même nous offrir la carte des breuvages (parce qu'en Italie, il faut même payer les verres d'eau, et hier nous avons pris 0,75 L d'eau qui nous a coûté l'équivalent de 8$ canadien...!!!). Nous prenons donc de l'eau en nous croisant les doigts pour le prix ... Il nous emmène ensuite la carte des vins. Là, ça fait peut-être dix minutes que nous sommes assis et si vous avez bien remarqué, nous n'avons pas encore le menu. (Nous ne l'aurons jamais en fait). Il nous emmène un panier de pain et de biscottes, de même qu'une petite assiette avec des bouchées chaudes (qu'il nous affirme être un "compliment du chef").

À ce moment-là, je commence à trouver le tout assez bizarre. Le serveur agit très normalement alors que nous n'avons aucun menu et nous faisons un peu semblant de trouver la situation normale. Il est trop tard pour rebrousser chemin et s'enfuir à toute jambe, car nous avons déjà entamé l'eau et le pain. Le hamster dans ma tête roule à pleine vitesse et je me dis "qu'est-ce que c'est ça". Il faut que je vous précise aussi que le serveur en tant que tel est "weird". Il est le sosie de Jean Charest, a un drôle d'accent italien (comme si Jean Charest s'improvisait italien en fait), il louche et porte un veston trop grand pour lui. Alors sans nous emmener le menu, il se ramène avec un plateau où sont disposés des poissons morts et autres crustacés entiers, crus. Là, le hamster patine. Il commence à nous parler des repas de poissons que le restaurant offre ce soir. Toujours sans menu ! J'échange un regard rapide avec Gaspard et je crois y voir qu'il ne comprend pas plus que moi ce qui se passe. Je cherche une façon simple de me sortir de la situation "plateau de poisson et crustacés" et alors qu'une idée me vient en tête, Gaspard m'enlève les mots de la bouche en déclarant que nous sommes tous les deux végétariens. Alors le type se confond en excuse et débarrasse avec ses poissons. Je n'ai jamais été aussi heureuse d'être végétarienne.

Alors il revient à la charge, sans nous emmener de repas et en nous faisant des propositions sur ce que nous aimerions manger. Une chance pour nous que nous avions regardé le menu avant d'entrer au restaurant et que nous savions ce que nous voulions, parce que j'aurais fais une crise d'hystérie. Ça s'est terminé avec une erreur dans la commande (évidemment, quand c'est un menu vocal), mais on s'en est bien tirés. Il nous fallait bien un moment bizarre de la journée !

lundi 17 mai 2010

17 mai 2010

Aujourd'hui, c'était une journée en deux temps.

Nous devions prendre le traversier pour nous rendre à Capri. Or, les prix divergent selon l'heure à laquelle nous prenons le traversier. Par exemple, si on le prend à 7h30 du matin, on peut sauver 20$ pour deux personnes. Si on calcule aller-retour, ça fait quand même 40$. 7h30 nous semblait un peu tôt pour quitter l'hôtel alors nous avons décidé de flâner au lit pour récupérer le sommeil qui nous manque grandement et prendre le traversier de 12h50 qui était également à bas prix.

Nous quittons donc vers 11h30 pour nous rendre à la Marina. Le chemin sera plus ardu que prévu, car comme nous vous l'avons déjà expliqué, Naples est un vrai bordel. Pour quelqu'un comme moi qui aime l'organisation et la planification, Naples est l'enfer sur Terre. Quand je m'y promène, j'ai envie de me mettre en boule dans un coin et de pleurer "Montréal ! Montréal !". En l'espace de quinze minutes, soit le temps requis pour se rendre au Port, nous avons passé proche de se faire rouler dessus une bonne dizaine de fois, dont une par les policiers. C'est vraiment une ville sympathique ... Il est facile aussi de passer proche de se faire rouler dessus puisqu'il faut régulièrement marcher dans la rue en raison des automobiles stationnées sur le trottoir (?!).

Nous arrivons donc de peine et de misère à la Marina où c'est également le bordel pour trouver l'endroit où nous devons nous rendre. Nous réussissons à acheter nos billets et embarquons à bord du traversier. C'est maintenant le moment de vous dire que par le passé j'ai pris le traversier Québec-Levy et celui de Kingston sans problèmes. Toutefois, lorsque nous sommes allés à Punta Cana, le catamaran m'a rendu malade. Je suis donc incertaine face à notre traversée et je ne sais pas à quoi m'attendre. Le bateau est immense alors je me dis que les circonstances ne sont pas propices au mal de mer.

Les vingt premières minutes de la traversée, Gaspard les a passées sur le pont à prendre des photos à profiter de la vue. Moi, j'étais sur un banc à tenter de contrôler mon estomac qui ne comprenait pas trop ce qui se passait. Pendant l'heure qui suivra, j'ai changé de location pour être en tête-à-tête avec la toilette. Je passerai le restant du trajet assise par terre dans les toilettes publiques et j'ai même mangé la porte de la toilette en pleine tomate en raison des ondulations du bateau. Gaspard a sympathisé avec moi pendant quelques temps en me tapotant le dos et en tentant de me trouver un peu d'eau. Il sympathisera par la suite d'une tout autre façon, en allant occuper à son tour une toilette de l'autre côté du corridor pour le restant du voyage (ce que je ne saurai qu'à la toute fin, puisqu'il m'avait annoncé qu'il allait prendre l'air sur le pont :-) ).


C'est donc verts que nous sommes arrivés à Capri. Heureusement, l'île est très belle et la température était idéale. Nous avons même eu le temps d'aller faire une promenade et de profiter des paysages. Nous avons été souper dans un restaurant où la bouffe était excellente et où la note était assez élevée (Capri étant au départ un endroit dispendieux), mais 10 euros pour une pointe de tarte.. ahem. Mais nous le méritions je crois :-). Capri est vraiment un bel endroit, mais je vais en parler davantage demain. Pour l'instant, je vais aller me reposer parce que ma toux s'est transformée en pseudo-rhume et je me mouche






Je n'ai pas hâte que le voyage se termine, mais maudit que j'ai hâte de retrouver Montréal ;-)

dimanche 16 mai 2010

16 mai 2010 - Lendemain de veille

Je prend le clavier pour quelques lignes (Gaspard qui vous parle). Juste le temps de vous décrire la ville de Naples un tout petit peu. J'ai visité beaucoup de villes quand même. Les plus sales que j'avais vues jusqu'à présent étaient aux États-Unis (je pense ici à certains coins de New-York ou Boston). Mais Naples vient de redéfinir ce qu'est une ville mal propre dans mon vocabulaire. Voici quelques exemples de bijoux:

- La ville est couverte de graffitis. Pas un mur n'y échappe. Les trains en sont couverts et même les églises son couvertes.
- Les rues sont couvertes de déchets. On y trouve de tout: du poisson mort, des épis de maïs, des vêtements, des vieux gants usés. En marchant, on a vu un italien jeter un mouchoir usé par terre en marchant sans même montrer la moindre hésitation. Il y a des vieux cartons détrempés ici et là, des morceaux de ferraille qui trainent dans les coins. Et je vous parle même pas des déchets "ordinaires" dans lesquels les pigeons s'en donnent à coeur joie. La journée des poubelles? C'est à tous les jours à Naples.
- La ville pue. Pas juste à cause des déchets - je crois que tout le monde ici n'a pas envie de payer pour les toilettes publiques. En plus, je sais pas à quoi carburent les automobiles Italiennes, par moments, c'est irrespirable.
- Naples tiend des marchés aux puces itinérants. Ici et la, il y a des attroupements de noirs et de gitans sur le bord de la rue qui vous vendent un peu de tout ce dont vous ne voulez pas, par exemple de vielles chaussures usagées et leur vieilles bobettes (je ne blague pas). Maman, je t'ai trouvé un beau souvenir d'Italie ;-). Au moins, ça explique le linge qu'on trouvait par terre la première soirée où nous sommes arrivés. Ce n'était donc pas des gens qui avait été enlevés et violés, mais simplement des bagages de touristes volés et revendus à la pièce sur la rue. C'est rassurant.
- À naples, pas besoin de code de la route. Les lumières dans la rue, c'est pour la décoration je crois. On y trouve des rues de cinq voies de large (c'est un estimé puisqu'ils ne jugeait pas nécessaire de dessiner les lignes dans les rues) qu'un piéton traverse tel Moïse qui sépare les eaux.

Bref, Naples me donne l'impression de visiter le cerveau de quelqu'un en lendemain de veille.

P.S. Ça, c'est l'impression d'un gars déjà pas mal bordélique - alors imaginez ce qu'en pense ma douce.


16 mai 2010

J'ai oublié de vous dire que lors de notre passage à Venise, la place Saint-Marc était en réparation aussi :-) (La place principale disons). Si notre périple continue ainsi, le Vésuve entrera en éruption lorsque nous serons penchés vers son cratère. À suivre, puisque c'est aujourd'hui que nous y allons !

À me relire, je remarque plein de petites fautes d'orthographes et m'en excuse, parce que je suis souvent fatiguée lorsque j'écris et je ne prends pas le temps de tout revérifier :-)

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Finalement nous ne sommes pas allés au Vésuve. Nous avons commencé la journée en tentant de trouver le chemin pour se rendre à Pompei. Si nous avions suivi les indications de la gare, je crois que cela nous aurait mené à tourner en rond pendant plusieurs heures. Il faut préciser que la gare est en... réparations, et que c'est le chaos total là-bas. En fait, c'est le chaos total dans la ville (Gaspard vous en parlera tantôt). En bref, il n'y a pas de feux de circulation, pas d'arrêts... Des déchets partout sur le sol, des gens bizarres.... En plus, ce matin nous étions dimanche et tout était fermé avec des portes de métal. J'oubliais également de mentionner le passage à piéton où reposait une boîte en carton recueillant le dernier repos d'un (gros) poisson mort dont il ne restait que la queue.

Lorsque nous avons trouvé quel chemin nous devions prendre pour nous rendre aux ruines de Pompei (après plusieurs indications qui divergeaient l'une de l'autre), nous avons fait un trajet d'une quarantaine de minutes dans un train/métro où Gaspard s'est fait éternué dessus à répétition par un vieux monsieur qui se mouchait avec ses doigts. Quand je vous dis qu'ils sont mal élevés ces italiens, s'en était un exemple.

Les ruines quant à elles valaient quand même le déplacement, surtout compte tenu que je voulais m'y rendre depuis près d'une décennie (Monsieur Séguin...). J'étais déçue du nombre de chemins qui étaient bloqués aux touristes, mais la ville était tout de même étonnamment grande et nous n'avons pas été en mesure de visiter l'ensemble des ruines.

Nous voulions ensuite nous rendre au Vésuve, mais il était trop tard (il semble qu'à compter de 15h00, c'est peine perdue). De plus, le sommet était camouflé par la brume et nous n'aurions pas pu profiter de la vue qu'offre le site d'observation du volcan. Il semblerait que pour se rendre au Vésuve (qui est situé entre Naples et Pompei, je le précise), il faut se rendre à Pompei d'abord (40 minutes de train) puis y prendre un autobus dont le trajet prend 1 heure. Il n'est donc pas impossible que le Vésuve soit rayé du voyage ... (Un beau petit 3h00 aller-retour minimum, c'est quand même à considérer).

À suivre demain !

samedi 15 mai 2010

15 mai 2010

Bon... aujourd'hui se faisait notre transition de Venise vers Naples.
Puisque le train rapide prend environ 5 heures et qu'il est très très cher, et aussi que le train régulier prend 10 heures pour faire le trajet, nous avons décidé de prendre l'avion.

Easyjet nous proposait un vol d'1h15 pour seulement 60$ canadien. Marché conclu. Alors cet après-midi (après un avant-midi d'averses non-stop), nous nous rendons à l'aéroport de Marco Polo (Venise).

Le vol est short and sweet. Nous arrivons bel et bien à destination en une toute petite heure ! Et c'est là que ça se gâte... Évidemment.

Puisque c'est un petit vol régional, il y a un autobus qui nous amène de l'aéroport à l'avion (qui est sur la piste d'atterrissage, mais qui ne bénéficie pas d'une porte directe sur l'aéroport). Alors que nous venons d'atterrir, le pilote nous apprend que l'aéroport de Naples est présentement en grève. Of course.

Cela signifie qu'il n'y a pas d'escaliers pour que nous puissions sortir de l'avion. Ha-ha ! Très drôle. Nous attendons donc un 10 minutes avant qu'un escalier se libère (il y en a quand même, mais très peu pour le nombre d'avions). Or, nous ne pouvons quand même pas sortir, car il n'y a pas d'autobus... Vient enfin un autobus, mais nous devons en attendre un second... C'est finalement 25 minutes après l'atterrissage que nous arriverons à l'intérieur de l'aéroport. Vous me voyez venir...

La grève ne s'arrête pas là. Car oui oui, elle s'applique également aux BAGAGES. C'est-à-dire que les employés de l'aéroport ne nous les rendent pas. Alors si vous me connaissez bien et que vous connaissez la relation que j'entretiens avec les syndicats, vous savez que je ne les porte pas dans mon coeur et qu'ils font probablement parti de ma liste du top 10 des choses que je déteste le plus au monde. Après 1h30 à regarder le tapis roulant tourner en boucle sans y voir apparaître ma valise, je peux vous dire que je commençais à pomper de l'air et à réciter mon chapelet. C'est le chaos total, les gens sont de mauvaise humeur et ouvrent les portes de sortie d'urgence pour faire sonner les alarmes (pour faire du bruit et faire ch*** les employés). Des gens crient, s'agglutinent... Enfin. Moi je me vois comme dans la foire au malheurs version voyage. Nous aurons finalement nos bagages et pourrons sortir de l'aéroport environ deux heures après notre atterrissage... et ce, sous la pluie battante. :-)

La note positive du jour est que nous sommes actuellement dans l'un des plus beaux hôtels que je n'ai jamais vu : http://www.palazzodecumani.com/ Si vous allez dans "camere", vous allez voir des photos et c'est pas mal notre chambre... Nous sommes aux petits anges. Nous avons même un drink de bienvenue, des pantoufles et une robe de chambre. Ahhhhh!!!! Est-ce que le vent tournerait ??

Sinon, je dois absolument vous dire qu'en Italie, il y a des affiches partout dans les villes pour nous indiquer où se trouvent les McDonalds !!! C'est hallucinant. Et aussi, les Italiens sont les gens les plus mal élevés que j'ai jamais vu de ma vie. Mais ça c'est une autre histoire...

J'ai également commencé à avoir mal à la gorge durant la nuit :-(. Non mama, j'ai pas les amygdales enflées. Oui, je me tiens au chaud. Et me suis acheté des Ricolas :-)

Et un petit mot sur Naples, et bien... C'est vraiment une ville sale. Il y a des déchets partout par terre !

14 mai 2010

Deuxième journée à Venise.

Ma découverte du jour : ils ont encore les tic-tac à l'orange eux. Et même qu'ils en ont à la pêche, au miel et au melon d'eau. Pffff !!!

Venise est très belle, mais nous commençons déjà à être tannés... Le paysage est toujours sensiblement le même, soit une petite rue avec de l'eau parsemées de gondoles et de petits ponts. C'est beau un temps, mais... enfin. Aussi, il faut dire que Venise est extrêeeeemement touristique. Il y avait des TONNES de gens, assez pour que nous passions une soirée entière dans la chambre d'hôtel... Les passages sont très étroits, les rues petites et la ville entière était inondée de gens. Je n'ose même pas penser à la quantité de gens qu'il doit y avoir en plein été !

Nous avons eu notre première journée de beau temps et avons même pris un peu de teint. Il était temps !!!

Je suis tombée en amour avec une sacoche et j'ai eu le coeur brisé :-(

13 mai 2010


Première journée à Venise !

Nous prenons tout d'abord le train rapide qui est sensé faire le trajet Florence-Venise en 1h50 plutôt que le 3h00 prévu par le train régional. Finalement, le train rapide ne l'était pas tant que ça parce que nous avons pris près de 2h30 pour arriver à destination. Il s'est arrêté à plusieurs reprises pendant de longs moments entre deux stations.. Mais bon, ce n'est pas comme si nous ne sommes pas habitués aux imprévus dans ce voyage :-)

Finalement arrivés, nous nous attendions à ce qu'il fasse froid puisque nous venions tout juste de passer encore plus au Nord de l'Italie. Vous aussi ? Et bien détrompez-vous, parce qu'il faisait très très chaud à notre arrivée. Nous avons donc sorti notre linge d'été pour aller se promener un peu sur les ponts. Jusqu'à ce qu'un orage nous tombe dessus et que nous nous mettions à geler comme en plein Pôle-Nord...

La chambre était une belle surprise ; Gaspard et moi ne nous entendions pas sur ce choix et c'est moi qui avait gagné et il a admit que c'était un très bon choix :-) Nous n'avions cependant pas Internet comme prévu, ce qui a expliqué le manque de mises à jour ici.

En rafales, contrairement à ce que plusieurs personnes m'ont dit, Venise ne pue pas. Le seul endroit qui pue vraiment à Venise c'est le marché aux poissons. Nous avons eu un merveilleux repas durant cette première soirée et c'était vraiment, mais vraiment délicieux. J'ai même décidé de tenter le coup pour le tiramisu, alors que le seul que j'ai goûté dans ma vie est celui de Robert et je craignais d'être déçue.

... Il était excellent ;-)



Venise est finalement une très belle ville. Alors qu'en République Dominicaine on se faisait offrir des "Banana Boat", à Venise on se fait offrir des "Gondola, Gondola !". Il y a aussi des vendeurs de parapluie partout, parce qu'il paraît qu'en Italie il pleut tout le temps... Ah bon ???

12 mai 2010


Tout d'abord, pour répondre aux quelques commentaires....

Val : Campers, c'est une marque de souliers que j'aime bien, mais qui est très coûteuse et est importée d'Europe. Non, ce n'est pas le poney qui a pris la photo, c'est le mouton :-)

Du côté de la nourriture ça s'est arrangé aussi, et les commentaire sur Venise viennent bientôt...

Merci d'être passée Julie :)

Le 12 mai nous n'avons pas vraiment vécu d'événements particuliers qui méritent d'être nommés ici (enfin!). C'est une belle ville aux nombreuses boutiques et nous nous sommes promenés et remis de nos randonnées. Nous avons encore eu droit à des averses ! Pour ce qui est de l'hôtel finalement, le meilleur que nous avons pu avoir était un remboursement de la deuxième nuit, et une perte de la première... Mais bon... ! Sinon, je suis tombée en amour avec les marmelatas - genre de patisserie fourrée à la marmelade d'abricot. Miam !!!



Sinon, dans la suite de nos péripéties (et là je te blâme, Pierre-Luc, de nous avoir souhaité un paquet de trucs inusités), nous avons eu un nid de fourmis dans notre chambre d'hôtel. Comme si nous n'en avions pas assez à la maison !!!!!! Argh!!! C'était plein de petites fourmis rouges dans la salle de bain lorsque nous sommes rentrés le soir. Il devait y avoir un petit morceau de sucre ou un je-ne-sais-quoi... Elles sortaient toutes du bas du mur en bois pourri, et nous étions au quatrième étage... Enfin.. ça se passe de commentaire.... Pour ceux qui ne le savaient pas encore, l'ironie du sort c'est que nous dealons actuellement avec un nid de fourmis au condo à Montréal... ah, ah, ah.

mardi 11 mai 2010

11 mai 2010

Nous quittons les merveilleuses CinqueTerres pour nous rendre à Pise. Il fallait bien aller voir la fameuse tour... Gaspard vous en parlera s'il veut, moi je n'ai pas été particulièrement marquée par cette ville. En plus, la tour était en réparation.

Départ pour la ville de Florence. C'est là que ça se gâte. Nous trouvons de peine et de misère notre hôtel, l'un des plus beaux que nous avions réservés pour le voyage (à mon avis). Or, la réservation avait été faite aux mauvaises dates... Nous sommes ici pour le 11 et le 12, et les réservations étaient pour le 13 et le 14. (Je vous épargne le pourquoi du comment, mais je peux vous avouer que le fait de travailler 90 heures par semaine et de n'en dormir que 3 par nuit a joué un rôle dans cette situation). Nous avons trouvé un hôtel moins cher juste à côté qui avait de la place pour les deux nuits. En ce moment nous attendons de voir avec l'intermédiaire auprès duquel nous avions réservé si les nuits seront remboursables... (L'hôtel ne peut pas se prononcer seul, car il donne une commission au site Internet, et gna gna gna... nous sommes en attente de nouvelles).

Nous avons visité Florence un peu ce soir. Très belle ville. Mais le Ponte Vecchio ? Sérieusement ? Baaaaaaahh... En plus, il est réparation lui aussi ! Il lui manque tout le dessus... J'ignore si vous voyez ce que je veux dire. En tout cas, le linge ici est beau beau beau ! J'ai aussi visité une boutique officielle Campers et je capotais beeenn raide !

Demain Florence encore!

10 mai 2010





Dernière journée à Monterosso. Nous partons en randonnée aujourd'hui, en ayant l'objectif de se rendre à un sanctuaire qui ne semble pas très loin de notre village selon la carte que nous avons. C'est l'un des seuls parcours encore ouverts alors autant en profiter... Nous décidons de terminer la journée avec Manarola (ha ha ha ! je vous vends le punch, nous ne nous y rendrons jamais).

Finalement, le pas-si-long-que-ça parcours prendra deux heures de randonnées pour que nous atteignions le sommet du sanctuaire. C'était un chemin en ligne droite, en ascension constante. C'est à bout de souffle que nous sommes arrivés en haut... Nous avons décidé, pour que le reste de notre journée se fasse dans l'allégresse, de laisser tomber Manarola et de se rendre plutôt à Levanto, une ville non loin de Monterosso (selon la map, encore une fois). Nous devrions nous y rendre en seulement 1h50 (hahem). J'émets tout de suite mes doutes et mes réserves quant à la fiabilité de la carte, mais Gaspard m'encourage et me dit de ne pas m'en faire. Go !

Pour faire ça court, nous avons pris pas moins de 5 heures pour nous rendre à Levanto. Je peux vous dire que nous n'aurions vraiment pas été capables de monter les huit étage de chez Luigi dans l'état où nous étions ! Toutefois, l'expérience en valait la peine. Il faisait super beau, le paysage était à couper le souffle et milles mots ne seraient pas suffisants pour vous le décrire, il vous faudra une photo... et même là ! L'une des plus belles randonnées qui nous a été donné de faire.

Anecdote : au souper, j'hésite entre les gnocchis au pesto ou aux tomates, ou bien avec les pâtes fourrées aux noix de grenobles ou bien encore les pâtes aux crevettes. Nous demandons à la serveuse s'il y a d'autres fruits de mer dans la préparation de la sauce ou du plat pour les pâtes aux crevettes, car je ne veux pas rencontrer une moule ou autre bébitte marine dans mon assiette. Elle nous affirme que non, seulement des crevettes. Sous les encouragements de Gaspard, je me décide pour ce plat. Quelle erreur! J'ai eu droit à des crevettes entières, avec la tête, les pattes, la queue, les yeux, les antennes.... Je pense que je ne mangerai plus jamais de crevettes de ma vie. L'appétit coupé, j'ai picossé quelques bouchées à Gaspard, mais finalement ce sera lui (le végétarien) qui mangera l'ensemble de nos deux plats (il faut dire que les portions ne sont pas gigantesques ici).





09 mai 2010


Début matinal! On se lève tôt, car on veut visiter les cinq villages des CinqueTerres. L'endroit est vraiment magnifique et propice à la randonnée. On part donc avec nos sacs à dos et notre plein de motivation dès l'aube. Pour ceux qui nous connaissent et savent que nous faisons la grâce matinée à l'occasion, nous étions les premiers dans la salle de déjeuner, c'est peu dire !!!

Nous décidons donc de nous rendre à une extrémité du village pour y entamer une mini randonnée de 30 minutes. Or, le chemin est barré et interdit de passage. Nous nous rendons donc à l'autre extrémité du village pour y faire l'autre randonnée, de 5 heures celle-ci car elle traverse en entier les cinq villages. Toutefois, l'accès y est également barré (pour plusieurs jours voire semaines?) en raison d'éboulis et de glissements de terrain. Joie ! Le seul chemin qui est ouvert est celui qui relie le 4e et le 5e village, la "Via Dell' Amore", genre le chemin de l'amour pour une traduction française qui est d'une durée de 30 minutes. Le Parc Nationale des CinqueTerres nous charge 5 euros pour faire ce petit bout de chemin ! La gratteuse en moi dit : pas question ! Nous décidons donc de visiter les différents villages.

Premier arrêt : Riomaggiore. Quel bel endroit. Un vrai coup de coeur ! Et je ne pense pas me tromper si je dis que Gaspard aussi a beaucoup apprécié. Je n'ai pas de mots pour décrire les paysages que nous avons vu. Faudra vous l'expliquer par les photos, ce que Gaspard fera dès que j'aurai finis. C'était simplement magnifique. Nous nous sommes arrêtés souvent et longuement pour s'imprégner des vues qui s'offraient à nous. Riomaggiore restera définitivement gravé dans ma mémoire.



Ensuite, départ pour Corniglia. Ce village est situé au sommet d'une montagne et on doit gravir 382 marches pour y accéder. Je vous dis, les italiens sont en forme ! L'endroit est très joli, mais rien ne bat Riomaggiore à mes yeux (et dans mon coeur :-) ) Nous décidons de prendre un chemin de randonnée classé plus difficile et étant dans les montagnes pour rentrer à notre village, tout en passant par Vernazza, le troisième village. Notre route nous mènera à la rencontre d'un poney et d'un mouton, sur le bord d'une route, tassés près d'un bac à déchets. C'est vraiment le moment le plus random de ma vie je crois.





C'est très fatigués et crevés que nous arriverons à Vernazza et on décidera de sauter le village de Manarola en remettant sa visite au lendemain.

Nous avons remarqué une chose à CinqueTerre : tous les restaurants avaient le même menu. Ce n'est pas que c'est pas bon, mais à un moment donné... variété s'il vous plaît ?

Et il faudra avoir été en Italie pour ne pas être en mesure de trouver NI fettucine, NI linguine et aussi de devoir expliquer à une serveuse ce qu'est un Amaretto Sour. Enfin !

08 mai 2010



Gênes est aussi pire de jour que de soir. On a tourné en rond vraiment longtemps pour trouver à déjeuner. On s'est branchés sur un petit resto (un peu miteux) sur le bord de la marina avant de visiter l'Aquarium (pas si gigantesque que ça finalement). On s'est dépêchés de quitter Gênes pour notre prochain arrêt : Monterosso, premier village des CinqueTerres.

Une fois arrivés à Monterosso, j'avais fais une "réservation" dans un "bed and breakfast" situés à "proximité" de la gare de train (lire : sarcasme). Finalement le dit endroit était pas si loin, mais pas mal haut. Après avoir gravit la colline nous menant à l'endroit, on se rend compte que le B&B est au huitième étage, qu'il n'y a pas d'ascenseur, mais seulement un escalier en colimaçon. Gaspard se jette à l'eau et va voir s'il y a quelqu'un. Rien. Le propriétaire s'est flexé pour aller se promener en ville. Les voisines centenaires se mêlent de la partie (j'imagine qu'on faisait pitié) et commencent à chercher Luigi (le proprio) pour nous. Peine perdue, pas de Luigi en vue. On décide donc de redescendre près de la gare où finalement on y trouve un hôtel au deuxième étage, à même pas 100 mètres de la gare, avec un déjeuner inclut (le bed and BREAKFAST n'incluait pas le déjeuner ...) pour l'équivalent de 15$ canadiens de plus... Vendu ! Finalement notre malchance nous aura même porté chance, car avec les jours qui venaient, nous n'aurions pas été en mesure de se traîner jusqu'en haut de la colline au huitième étage...


07 mai 2010


Après un vol interminable, une journée à Nice et à Gênes (nous avons finalement voté à l'unanimité pour éliminer Monaco du parcours en raison de notre nuit blanche et du 12 heures qui nous attendait encore).

Notre première surprise (et non pas la dernière) : le froid qui couvre le vieux continent. Maudit ! Nous qui croyions voir des gens en bikini sur la plage de galets. Eh ben non. Je pense qu'avec l'humidité il fait plus chaud au Québec qu'en Italie en ce moment. En fait, je pense qu'il fait plus chaud à la Minerve en plein mois d'avril qu'en Italie !! Pffffff. Nous avions emmené des chandails d'été, pantalons d'été (voir plage!), nos maillots de bains, nos sandales... Des jupes et des robes dans mon cas ! Gaspard et moi avions chacun une seule veste chaude, un imperméable et dans mon cas une seule paire de pantalons chauds. Et ben figurez-vous que c'est ce que nous portons depuis le 6 mai jusqu'à ce jour (rédaction en date du 11 mai). En plus, à tous les matins il pleut et il y a de la brume. Le ciel s'éclaircit en fin de journée, puis la lumière tombe et le froid revient. Ouin. Moyen mettons! Mon imperméable a été mon meilleur ami depuis le début du voyage et je crois que ce n'est pas finit. Bel investissement !






Deuxième surprise : J'ai eu droit au pire service à la clientèle à Nice, ce qui vient confirmer les dires que les Français sont chiants. Et on m'a chargé l'équivalent de 30 cents pour aller aux toilettes. Pff.

Nous sommes arrivés à Gênes en fin de journée. En fait, la ville nous servait seulement de lieu pour dormir et nous comptions repartir le lendemain après avoir visité l'Aquarium (supposément le plus grand d'Europe, j'imagine pas les autres...). On a opté pour faire une sieste et aller manger par la suite, vers 21h00... Erreur. Gênes est la ville la plus morte sur Terre. En plein vendredi soir, downtown, tout était fermé à l'exception de quelques petits dépanneurs ou endroits bizarres. Tout ce qui a une apparence de boutique durant le jour prend la forme d'une porte métallique durant la nuit, rendant l'endroit encore plus macabre. On est rentrés penauds... espérant que la lumière du jour rendrait justice à Gênes...

6 mai 2010

La grève des charges de cours et l’éruption du volcan n’auront pas eu raison de nous…

Toutefois, après Françis Lagacé et Eyjafjöll, ça aura été au tour de Gaspard de mettre en péril le voyage. Ceux qui me connaissent bien, notamment en milieu de travail et en milieu scolaire savent qu’on peut difficilement être plus ponctuel que moi et que si je peux même arriver plusieurs dizaines de minutes avant l’heure de rencontre, je le ferai. Alors je ne sais pas dans quel état j’étais jeudi lorsque j’ai accepté l’offre de Gaspard d’arriver seulement deux heures d’avance à l’aéroport plutôt que les trois recommandées. Finalement, nous sommes arrivés 1h30 d'avance. J'avais pris soin de nous enregistrer en ligne la veille, ce qui nous a probablement sauvé 45 minutes de file d'attente... Alors nous avons eu le temps d'aller casser la croûte chez St-Hubert avant le vol, en prévision de la nourriture qui nous attendait...

45 minutes avant le décollage, nous nous rendons aux douanes. Après un temps d'attente de 15 minutes où je commence déjà à être nerveuse, je passe aux douanes en quelques minutes seulement. J'attends Gaspard... qui ne me rejoignera pas. Après plusieurs minutes, je vois une douanière fouiller son sac à dos... Je vais le rejoindre pour me rendre compte qu'il y a un problème avec le bagage de cabine de Gaspard, parce qu'il y a laissé un briquet (qu'il avait sorti de son sac à dos la veille pour mieux l'y remettre j'imagine). Pas question de se débarasser de ce briquet qui aurait apparemment une valeur inestimable. Gaspard ressort donc pour aller poster le briquet à la maison. Lorsqu'il revient enfin, il doit repasser les douanes... Et pour une raison que nous ignorons encore, il fait sonner le détecteur de métal, ce qui rend le processus déjà long en une intervention interminable. Il ne reste que 10 minutes avant le décollage lorsque nous pouvons enfin nous diriger vers la porte d'embarquement. Or, la section de l'aéroport où nous devons nous rendre comprend les portes de 40-60, et la nôtre est, quel hasard, la numéro 59, soit à un bon 15 minutes de marche d'où nous sommes. C'est donc à la course que nous nous rendons à notre porte d'embarquement sous les avertissements de plus en plus constants que "tous les passagers du vol machin-chouette (nous) doivent être à bord de l'avion immédiatement" et j'ai même la chance de me faire réprimander par l'agent de bord que je "devrais penser à arriver en avance la prochaine fois" .................

Nous avons néanmoins réussi à attraper notre vol. Vol qui fut éreintant en raison de l'impossibilité de trouver une position confortable pour dormir. Il faut ajouter à cette équation le dérangement constant des agents de bords qui passent pour quêter des sous pour une fondation, pour donner un p'tit verre de jus, pour le dîner, pour le déjeuner, pour la boutique hors taxe, pour le café, pour les kits de couvertures, patati patata... ET les bébés qui braillent parce que 8h00 d'avion c'est long pour tout le monde. Je fais la promesse solennelle de ne jamais amener un petit enfant en avion à moins que ce ne soit une extrême nécessité.

mercredi 5 mai 2010

Le départ dans 3, 2, 1...

Demain à cette heure-ci je vais être en train de me tourner les pouces à l'aéroport Pierre-Elliott Trudeau ! En attendant, je suis folle comme un balai.

Les valises sont prêtes et Charlotte, presque. Enfin... MA valise est prête et celle de Gaspard est au moins sortie du garde-robe grâce à mes bons soins. Je m'attends à le voir tourner comme une girouette dans l'appartement demain matin... Quant à Charlotte, elle nous quitte ce soir pour aller élire domicile chez mes parents pour les deux prochaines semaines. En espérant qu'elle ne mange pas trop de saucisses cette fois-ci...

J'ai donc défais son "manoir" ( oui oui, le modèle de sa cage se nomme ainsi, manoir ! rien de trop beau pour la poulette... ) et les morceaux sont prêts à être déménagés. Elle semble un peu déstabilisée de ne pas voir sa cage et on dirait même qu'elle me fait un peu la gueule ?

Pour ceux qui sont intéressés par l'itinéraire, voilà, vous aurez une idée d'où nous allons être et à quel moment :

7 : Nice et Gênes
8-9-10 : Parc National de Cinqueterre
11-12 : Pise et Florence
13-14-15 : Venise
16 : Pompeii
17-18 : Capri
19-20-21 : Rome

À priori, nous n'aurons pas Internet avant le 11 mai. Nous allons peut-être trouver un coin avec Internet à Gênes ou à Cinqueterre, mais si les italiens font payer pour les bécosses, j'ose même pas imaginer pour une connection Internet...

Donc rendez-vous le 11 (nous aurons une connection jusqu'à notre retour par la suite...). Je vais également convaincre Gaspard de venir écrire un peu :-)

Au revoir !!!