dimanche 16 mai 2010

16 mai 2010 - Lendemain de veille

Je prend le clavier pour quelques lignes (Gaspard qui vous parle). Juste le temps de vous décrire la ville de Naples un tout petit peu. J'ai visité beaucoup de villes quand même. Les plus sales que j'avais vues jusqu'à présent étaient aux États-Unis (je pense ici à certains coins de New-York ou Boston). Mais Naples vient de redéfinir ce qu'est une ville mal propre dans mon vocabulaire. Voici quelques exemples de bijoux:

- La ville est couverte de graffitis. Pas un mur n'y échappe. Les trains en sont couverts et même les églises son couvertes.
- Les rues sont couvertes de déchets. On y trouve de tout: du poisson mort, des épis de maïs, des vêtements, des vieux gants usés. En marchant, on a vu un italien jeter un mouchoir usé par terre en marchant sans même montrer la moindre hésitation. Il y a des vieux cartons détrempés ici et là, des morceaux de ferraille qui trainent dans les coins. Et je vous parle même pas des déchets "ordinaires" dans lesquels les pigeons s'en donnent à coeur joie. La journée des poubelles? C'est à tous les jours à Naples.
- La ville pue. Pas juste à cause des déchets - je crois que tout le monde ici n'a pas envie de payer pour les toilettes publiques. En plus, je sais pas à quoi carburent les automobiles Italiennes, par moments, c'est irrespirable.
- Naples tiend des marchés aux puces itinérants. Ici et la, il y a des attroupements de noirs et de gitans sur le bord de la rue qui vous vendent un peu de tout ce dont vous ne voulez pas, par exemple de vielles chaussures usagées et leur vieilles bobettes (je ne blague pas). Maman, je t'ai trouvé un beau souvenir d'Italie ;-). Au moins, ça explique le linge qu'on trouvait par terre la première soirée où nous sommes arrivés. Ce n'était donc pas des gens qui avait été enlevés et violés, mais simplement des bagages de touristes volés et revendus à la pièce sur la rue. C'est rassurant.
- À naples, pas besoin de code de la route. Les lumières dans la rue, c'est pour la décoration je crois. On y trouve des rues de cinq voies de large (c'est un estimé puisqu'ils ne jugeait pas nécessaire de dessiner les lignes dans les rues) qu'un piéton traverse tel Moïse qui sépare les eaux.

Bref, Naples me donne l'impression de visiter le cerveau de quelqu'un en lendemain de veille.

P.S. Ça, c'est l'impression d'un gars déjà pas mal bordélique - alors imaginez ce qu'en pense ma douce.


2 commentaires:

  1. ouf mechant bordel rheal

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  2. je ne sais pas si la grève des éboueurs de Naples est terminée. Il y a eu ce problème qui persiste je crois. On a dit dans les journaux, que les touristes ont justement cessé d'aller à Naples pour les raisons que tu décris fort bien. La conscience humaine et sociale n'existent pas pour tous, l'obscurantisme si par contre. Bonne poursuite, n'oubliez pas de sourire aux pigeons....Lise

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