Allô !!!
Nous avons quitté la splendide île de Capri pour nous rendre à Rome. Il est presque 10h00 et nous nous installons dans notre hôtel.
Je tiens à vous partager une petite anecdote : la plupart de nos hôtels nous avaient promis une connection Internet. Or, chaque fois que j'ai écris ici , les connections étaient tellement mauvaises que j'étais toujours dans un petit coin de la pièce à tenter de trouver un endroit où je capte Internet. Par exemple, hier je devais m'installer sur une chaise en face de la porte, dans le coin de la chambre. En ce moment, je suis assise par terre devant la porte d'entrée :-) Ah ces italiens !
Ce matin nous sommes partis tôt vers la Grotte Bleue, célèbre attraction de Capri. La chance semble être avec nous, car nous avons su qu'elle n'était pas accessible dans les cinq derniers jours en raison des conditions climatiques et qu'elle venait tout juste de réouvrir aujourd'hui ! Plutôt que de traverser l'île en entier, nous optons pour un genre de bateau-taxi qui est à la marina. Je tente donc le coup pour une nouvelle promenade en mer ! Le trajet prend environ 20 minutes et je m'en sors plutôt bien. Toutefois, arrivés à la Grotte Bleue, nous nous apercevons qu'il n'y a pas de quai et que nous ne pouvons débarquer du bateau. Il y a des barques qui viennent chercher des groupes de personnes pour les emmener dans la grotte puis reviennent au bateau. En plus, il y a au moins 8 autres bateaux comme le nôtre qui sont déjà là à attendre. Alors nous apprenons que nous devons rester ainsi plusieurs dizaines de minutes pour attendre notre tour. Or, le trajet de la marina à la grotte s'était bien déroulé, mais là, de devoir rester immobile à balloter au gré de la mer... Arf ! Gaspard averti le propriétaire du bateau que je ne me sens pas très bien. Ce dernier nous dit d'attendre 20 minutes et que ce sera fini. Ok, je crois tenir le coup...
35 minutes plus tard, alors que la situation n'a pas changé, mon estomac décide qu'il n'en peut plus de ce traitement et décide de se vider de son contenu sur le côté du bateau et dans la mer. Le type comprend que je ne vais vraiment pas bien et me fait venir une barque pour aller me déposer sur terre. Après un peu de repos, nous réussirons tout de même à visiter la Grotte Bleue, qui était très belle, mais rien de spectaculaire non plus. 2 à 0 pour la mer !
À la sortie de la Grotte Bleue, nous faisons la rencontre d'une madame du Nouveau-Brunswick fort sympathique. Elle attend son groupe de voyage à l'extérieur, car elle a un grave problème de vertige qui la paralyse (Capri n'est donc pas l'endroit idéal pour elle). Elle sympathise avec mon mal de mer et me fait cadeau d'une gravol pour mon chemin du retour, que j'accepte avec joie.
Nous nous rendons ensuite au mont Solaro. J'y ai vu des paysages magnifiques et les mots me manquent pour vous les décrire. Les photos ne réussissent pas à refléter la beauté de ce que nous avons vu. C'est probablement l'endroit le plus élevé où je suis allée également :-)
Nous courons ensuite pour attraper le ferry qui nous mènera de Capri à Sorrento (chemin le plus court en mer!). Nous sommes arrivés deux minutes avant le départ au quai, sans quoi nous aurions dû attendre une heure supplémentaire. Le trajet se déroulera sans encombres : vingt minutes de mer où je file le parfait bonheur. Le bateau est plus stable, plus rapide et je suis armée d'une gravol. Un point pour la gravol, c'est donc 2-1 pour la mer.
Une fois à Sorrento, une surprise nous attend : l'équivalent de 80-90 marches pour atteindre le haut de la ville où se situe la gare. Difficile pour nous d'attraper un autobus qui fait la navette entre le port et la gare : les italiens nous dépassent en ligne et nous volent notre place (récurrent dans notre voyage... l'une des raisons pour lesquelles je vous dis qu'ils sont mal élevés). Nous devons donc monter les escaliers si nous voulons nous dépêcher et ne pas avoir à attendre de prochains autobus où nous aurons une place. Je suis déjà épuisée et Gaspard entreprend de monter nos deux valises (assez grosses et lourdes). Alors qu'il a déposé la sienne sur un palier et revient chercher la mienne, un bon samaritain entreprend de nous aider et montera la valise de Gaspard au sommet tandis que Gaspard trimballe la mienne :-) Nous remercions chaleureusement ce jeune homme qui s'est fait prendre au piège, car il ne croyait pas que la valise était aussi lourde :-) (En passant, il n'était pas italien, mais bien français, donc la règle des italiens qui sont mal élevés continue de s'appliquer).
Nous attrapons de justesse un train qui quitte vers Naples. Une fois à Naples, nous réalisons que le train que nous voulons prendre quitte dans exactement 3 minutes et que nous avons un étage à monter, les billets à acheter et à composter et aussi rejoindre notre place dans le train. Nous tentons le tout pour le tout en courant à travers la gare tels des lièvres égarés, car si nous ratons le train nous devrons attendre une heure supplémentaire. Par la magie des choses, nous arrivons à attraper le train ! Celui-ci part avec 6 minutes de retard... Ouf! :-)
Maintenant, nous allons manger :-)
Ma première impression de Rome : je me sens un peu plus chez moi, ça semble fonctionner davantage comme Montréal.. Ahhhh que j'ai hâte de me cuisiner quelque chose à manger ! (Si si , mama, on mange quand même les pastas aux crevettes... tu as la recette ??)
À demain !
ouf,je suis essoufflée juste a lire,la suite de votre voyage sera peut-etre moins houleuse????oui j'ai la recette sur ce bonne fin....AAAAAAALO de Charlotte snif snif je suis presque gentille bye bye mama.xxx
RépondreSupprimerQue de péripéties, vous allez avoir à votre retour des souvenirs mémorables, une fois le négatif estompé, il ne restera que du rire, des couleurs et pourquoi pas, des maux de coeur. Les italiens sont sans doute mal élevés mais ils sont quand même les pros de la gentillesse mais seulement avec les femmes...bisous, Lise
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