Première journée à Rome. Aujourd'hui, pour la troisième journée consécutive, nous avons eu du beau temps ! Nos vestes de laine et nos imperméables sont bien heureux de ce repos.
Nous avons eu le déjeuner le plus cher de nos vies. Pour deux patisseries (quand même pas si grandes là, un genre de croissant à la confiture d'abricot) avec deux jus d'orange fraîchement pressées et un espresso, nous avons eu une facture de 30 euros (40$) ! C'est plus que ce que ça nous a coûté pour souper hier soir. J'imagine que c'est le prix à payer pour manger devant une vieille bâtisse touristique.
Nous nous sommes promenés dans la ville et avons vu plusieurs vieilleries datant de l'Empire Romain. Disons qu'après avoir visité Pompei pendant une journée, nous en avions soupé des ruines et des batiments en décrépitude. D'autant plus que le Colisée était également en réparation ! De plus, tous les batiments ici sont protégés par des clotures et on sent bien que ce n'est pas tant pour protéger les monuments des gens, mais bien pour empêcher ces derniers d'y accéder sans payer. En plus, il y a des citoyens déguisés en gladiateurs un peu partout qui nous appellent pour prendre des photos avec eux. Il y a les charriots qui proposent des balades à cheval comme dans le Vieux-Montréal. Ou encore un monument qui charge 7 euros par personne pour prendre l'ascenseur de deux étages et pouvoir profiter d'une vue sur la ville du haut de son toît. On se sent comme dans un parc d'attraction où tout le monde tente de nous soutirer nos sous.
P.s. : je ne mangerai plus jamais de Proscuitto. Promis, juré, craché. Ewwwww !!!!
Nous étions au restaurant ce soir et avons pris pour la deuxième fois de notre voyage l'entrée "Proscuitto & Melone", soit des tranches de proscuitto accompagnées de cantaloup. Nous sommes en train de manger lorsque je vois à ma gauche une patte entière d'animal qui repose dans une espèce de trancheuse barbare. Je compare visuellement la tranche de proscuitto qui est dans mon assiette à ce que je vois de la patte qui a été découpée sur la longueur. Disons que c'était assez similaire pour que je comprenne l'origine de ce qui se trouvait devant moi. Arf!
Dis-moi Laurianne, je n'ai pas trop saisi ce que tu voulais dire par la patte à ta gauche coupée en longueur...et le prosciutto. Il faut que tu m'expliques, car je me marre en te lisant, ce que je viens de faire justement sans trop comprendre...est-ce l'assiette de quelqu'un à tes côtés? «hosti»qu' t'é drôle comme dirait Tremblay...Embrasse mon fils pour moi....Lise
RépondreSupprimerCe que Laurianne voulait dire (Gaspard qui écris), c'est littéralement ça: il y avait une patte a sa gauche. De la cuisse au sabot. Sans la peau bien sur. Le genre qu'on pourrait trouver à l'exposition sur le corps humain où ils montrent des gens sans leur peau. Sauf que là c'est pas une exposition, c'est une patte sur une table à côté, avec un genre de râpe qu'ils utilisent pour extraire une bonne tranche fraiche de prosciuto. Miam!
RépondreSupprimerOK!!! je suis en train de rire aux éclats et j'ai pas bu. Wow, la différence des cultures, dur, dur pour les végétariens. Je vais donc m'abstenir d'une entrée de prosciutto, mozzarela de buffalo et cantaloup à votre retour...Merci de me faire si rire...vous devriez voyager et écrire des livres, je suis certaine que ça serait une réussite: on va tous rester au Québec.
RépondreSupprimer