La grève des charges de cours et l’éruption du volcan n’auront pas eu raison de nous…
45 minutes avant le décollage, nous nous rendons aux douanes. Après un temps d'attente de 15 minutes où je commence déjà à être nerveuse, je passe aux douanes en quelques minutes seulement. J'attends Gaspard... qui ne me rejoignera pas. Après plusieurs minutes, je vois une douanière fouiller son sac à dos... Je vais le rejoindre pour me rendre compte qu'il y a un problème avec le bagage de cabine de Gaspard, parce qu'il y a laissé un briquet (qu'il avait sorti de son sac à dos la veille pour mieux l'y remettre j'imagine). Pas question de se débarasser de ce briquet qui aurait apparemment une valeur inestimable. Gaspard ressort donc pour aller poster le briquet à la maison. Lorsqu'il revient enfin, il doit repasser les douanes... Et pour une raison que nous ignorons encore, il fait sonner le détecteur de métal, ce qui rend le processus déjà long en une intervention interminable. Il ne reste que 10 minutes avant le décollage lorsque nous pouvons enfin nous diriger vers la porte d'embarquement. Or, la section de l'aéroport où nous devons nous rendre comprend les portes de 40-60, et la nôtre est, quel hasard, la numéro 59, soit à un bon 15 minutes de marche d'où nous sommes. C'est donc à la course que nous nous rendons à notre porte d'embarquement sous les avertissements de plus en plus constants que "tous les passagers du vol machin-chouette (nous) doivent être à bord de l'avion immédiatement" et j'ai même la chance de me faire réprimander par l'agent de bord que je "devrais penser à arriver en avance la prochaine fois" .................
Nous avons néanmoins réussi à attraper notre vol. Vol qui fut éreintant en raison de l'impossibilité de trouver une position confortable pour dormir. Il faut ajouter à cette équation le dérangement constant des agents de bords qui passent pour quêter des sous pour une fondation, pour donner un p'tit verre de jus, pour le dîner, pour le déjeuner, pour la boutique hors taxe, pour le café, pour les kits de couvertures, patati patata... ET les bébés qui braillent parce que 8h00 d'avion c'est long pour tout le monde. Je fais la promesse solennelle de ne jamais amener un petit enfant en avion à moins que ce ne soit une extrême nécessité.
Wow, je suis en train de me rappeler une bonne partie de ma vie. Je me dis: Laurianne, tu ne peux savoir à quel point je te comprends. Gaspard permet de travailler notre anxiété profonde et grâce à lui, la gestion du stress devient un point central de notre développement personnel. Quelle merveille ce Gaspard. J'étais essouflée à lire ton récit...et en plus, tu te fais dire de te presser...En fait, j'ai bien ri. Lise
RépondreSupprimerOui, je crois de plus en plus que Gaspard a été mis sur mon chemin pour que j'apprenne à être plus zen :-) C'est le défi de ma vie !
RépondreSupprimerVal:
RépondreSupprimerAHAHA j'aurais badtrippé moi aussi!!! Ca s'est un peu trop retardataire, y'a des limites là!!
BTW je commence à lire toutes tes entrées juste maintenant, pcq on dirait que t'as eu internet + tot que tu pensais :P Je suis en train de rattraper ça :P
Haaaa... Que de bon souvenirs... Gaspard...
RépondreSupprimerLaurianne, tu es une sainte! Moi je l'aurais abandonné au objet perdus ;-)
C`est tellement vrais qu`ils sont achalant dans les avions!!! Et les bebes... ha non, je retir ca... maintenant c`est moi la maman fatigante qui force ses bebes a voyager ;-)
Bon, je continu a lire le blogue...